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L'histoire défigurée et la géographie manipulée

5 octobre 2014

Nous venons d'ouvrir un site qui s'inscrit dans

Nous venons d'ouvrir un site qui s'inscrit

dans la continuité de notre blog,

nous allons le construire peu à peu,

dès maintenant vous pouvez vous y rendre

à l'adresse suivante :

www.histoiredefigureegeographiemanipulee.fr

 

 

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13 novembre 2011

La nuit du 17 octobre 1961, à Paris

Le 50e anniversaire du massacre d' Algériens à Paris le 17 octobre 1961 a été l'occasion de débats et de publications. Sur internet, un "webdocumentaire" publié dans lemonde.fr, a attiré notre attention. Vous pouvez le retrouver en cliquant sur le lien:

 

http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2011/10/17/la-nuit-oubliee_1587567_3224.html

13 octobre 2011

Mais où est donc passée la France ?

Dans Le Monde du 04.10.11, Rémy Knafou, professeur émérite de géographie à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, critique le nouveau programme de géographie de 1ère, dans cet article au tître provocateur, que nous vous conseillons d'aller lire sur internet, si ce n'est déjà fait.

Il dénonce la quasi-disparition pure et simple de " l'entité "France", celle de la République française,(...) au profit de deux autres niveaux : le niveau européen, d'un côté, et celui des territoires qui composent la France, de l'autre, la part belle étant faite aux "territoires de proximité". "

Et il termine ainsi son article : " En cédant, en histoire à la tyrannie contemporaine de la mémoire et en géographie à la démagogie territoriale de la quotidienneté et de la proximité qui conduit à consacrer chaque individu comme centre du monde, les nouveaux programmes de la classe de 1re illustrent cruellement l'impuissance de nos "experts" à penser cette version française de la démocratie que l'on appelle République."


 

28 septembre 2011

Nouveaux programmes de première : pire que ce nous redoutions !

               CE BLOG SERA BIENTOT REMANIE

          AFIN D ETRE PLUS LISIBLE, ET ACTUALISE

Dès à présent nous annonçons une rubrique consacrée aux nouveaux programmes de 1ère  qui suscitent indignation, révolte et de nombreuses prises de position et propositions, comme celle de "refaire le programme" d'une équipe marseillaise ...

Nous nous proposons de mettre en ligne vos analyses, vos commentaires sur les difficultés rencontrées par leur mise en oeuvre, et vos propositions pour les rendre plus conformes aux exigences de nos disciplines et aux besoins des élèves (notre adresse : histoiredefiguree@laposte.net )

Pour l'instant, nous publions à nouveau l'analyse que nous en faisions en octobre 2010 :

Les nouveaux programmes de première ne font que confirmer, mais dans un absolu quasi-caricatural les dérives que nous avions dénoncées dans notre ouvrage collectif :  "l'enseignement de l'histoire-géographie de l'école élémentaire au lycée, vecteur de propagande ou fondement de l'esprit critique"

Nicole Bossut-Perron, Odile Dauphin et Serge Sebban   accusent  le nouveau programme d'histoire ....

le_nouveau_programme_d_histoire_de_premi_re

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Pour le nouveau programme de géographie, voir ci-dessous notre synthèse sur "les dérives des nouveaux programmes de géographie de collège et de lycée"

Nous allons ouvrir également une rubrique sur les programmes de géographie de 5ème et de seconde : le Développement durable ...

Pour consulter ces nouveaux programmes :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022746978&dateTexte=&categorieLien=id

 

Après une pseudo-consultation  bâclée encore plus que d'habitude (calendrier serré incluant vacances et jours fériés en mai, au moment où les professeurs ont pour principal souci de terminer les programmes et d'aider leurs élèves à bien se préparer pour les examens qui approchent), ces nouveaux programmes de première ont été publiés au Journal Officiel : JORF n° 0199 du 28 août 2010 page 15600 texte n°24

Des équipes de collègues d'histoire-géographie n'avaient pas répondu à cette consultation, ulcérés par le procédé grossier, et n'ayant pas le temps de toutes façons. Certaines avaient fait connaître leur mécontentement au Ministère, d'autant que cette "consultation" aurait pu être conduite sans problème à la rentrée suivante.

La publication de ces nouveaux programmes s'est superposée au mécontentement lié aux nouveaux programmes de seconde dont l'élaboration, la consultation ont été menées aussi dans la précipitation, et que de nombreux professeurs d'histoire-géographie ont désapprouvé, d'autant qu'ils ont dû les mettre en oeuvre avant même que les élèves aient les manuels, choisis en catastrophe à la rentrée 2010, sans savoir dans un premier temps qui allaient les payer.

 

 


24 juin 2011

Quelle géographie les nouveaux programmes prescrivent d'enseigner ?

En attendant une étude plus complète, plus précise, quelques réflexions sur les nouvelles orientations des programmes de géographie, qui nous paraissent ne pas aller dans le sens d'un enseignement rigoureux, par Odile Dauphin

Synthèse_rapide_des dérives dans les nouveaux programmes de géographie_de collège et de lycée_

Synthèse_rapide_des_dérives_dans_les_nouveaux_programmes_de_géographie_de_collège_et_de_lycée

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16 décembre 2010

Un nouvel impérialisme : l'ignorance de l'histoire

Bertrand Tavernier conclut son interview dans le Nouvel Observateur du 28 octobre-3 novembre par ces mots :
" Le "désenseignement "de l'histoire a créé des générations de ceux que Fellini appelait des "crétins impatients" quand il parlait de la télévision. Ce sont ces insuffisances là qui ont conduit à la situation en Irak aujourd'hui : les quatre années d'occupation américaine marquent le triomphe de l'ignorance la plus arrogante et nous allons payer pendant un siècle le fait que les gens qui se sont imposés là-bas n'ont aucune connaissance des réalités culturelles, historiques, géopolitiques de ce pays et surtout qu'ils ne veulent pas en avoir.C'est un désastre qui modifie la face du monde; il a été créé par cet impérialisme : l'ignorance de l'histoire."

14 décembre 2010

La guerre des idées

Victor Hugo   "La guerre, c'est la guerre des hommes; la paix, c'est la guerre des idées." (fragments)    Victor Hugo

16 novembre 2010

40 ans après, la vrai nature...du général de Gaulle


De Gaulle et le 13 mai 1958
par Serge Sebban

 

La commémoration du quarantième anniversaire de la mort du général de Gaulle aura eu le mérite de faire le point des connaissances sur de l’un des personnages français les plus mystérieux de l’histoire politique de la seconde moitié du XXe siècle

De Gaulle sauveur, homme providentiel, une référence pour la classe politique de droite, du centre et de gauche…. ou grand comploteur ?

L’émission de France2 du mardi 2 novembre consacrée à « De Gaulle et la guerre d’Algérie » s’est distinguée de l’ensemble des émissions commémoratives sur le Grand Charles. Contrairement à la tradition des débats lénifiants sur la personnalité du fondateur de la Ve République , cette émission a cherché à faire la lumière sur une question essentielle.

Quel fut sur le rôle exact et donc la responsabilité précise de De Gaulle dans le « coup de force du 13 mai 1958 » qui le propulsa au pouvoir en quelques jours ?  

Une fois n’est pas coutume, plusieurs  historiens, spécialistes de cette période, étaient invités sur le plateau. Serge Bernstein, Christophe Nick, Erick Roussel , Benjamin Stora et Georges Fleury ont analysé avec rigueur le déroulement des faits du 13 au 27 mai 1958.

Un docu-fiction de Serge Moati intitulé « Je vous ai compris, De Gaulle 58/62, rappelait en introduction les « évènements d’Algérie » :

De Gaulle  était souvent présenté comme l’homme qui a saisi une opportunité, la crise du 13 mai, pour rebondir et faire don de sa personne afin de sauver le pays d’une guerre civile imminente, comme il l’avait fait en juin 40. Les manuels scolaires ont tous respecté cette présentation au risque de brosser un tableau idéalisé du personnage.

La réalité est tout autre. De Gaulle avait acquis la conviction dès 1957, après avoir dissout le RPF, que son retour au pouvoir ne pouvait procéder que d’un coup d’état contre les institutions de la IVe République. « Un peu plus tôt, un peu plus tard, le moment viendra », avait-il écrit.

Ses hommes, Neuwirth, Delbecque et Lagaillarde, étaient à l’affût.

 La nomination de Chaban-Delmas, un autre gaulliste historique, au ministère de l’intérieur leur donnait une occasion en or pour agir en toute liberté et impunité. Ils obtenaient sans difficulté la complicité active  du chef d’état-major, le général Salan.

Le départ de Philippe Gaillard, président du conseil, le15 avril 1958, ouvrait une crise ministérielle, contexte idéal pour provoquer le retour du général de Gaulle.

 

Le jour  fixé était le jour de la nomination de Pierre Pflimlin à la présidence du conseil, le 13 mai

Le scénario algérois était bien huilé, les rôles distribués. Le  matin du 13 mai, un cortège d’anciens combattants et quelques agitateurs aidés d’un camion militaire providentiel sur les lieux, allaient faire l’histoire.

Une manifestation était organisée avec un appel à la grève des organisations algéroises dont des syndicats. A 13h la foule était descendue et se rassemblait devant le bâtiment du Gouvernement général (bâtiment administratif).

 La manifestation avait été interdite par les autorités civiles, mais Salan, chef d’état-major disposant des pouvoirs de police, l’avait autorisée. Les magasins avaient tiré leur rideau de fer. L’atmosphère était  pesante. Les observateurs l’attribuaient au sirocco qui soufflait sur Alger depuis plusieurs jours. Un cortège se forma autour d’anciens combattants français et algériens arborant le drapeau de leurs régiments rendant hommage à trois soldats tués par le FLN. Et puis la foule se mit à secouer les grilles qui protégeaient le bâtiment. Un homme conduisant un camion militaire défonça la grille et tout s’enchaîna. En quelques minutes les locaux du Gouvernement général étaient envahis. Lucien Neuwirth, lieutenant gaulliste, prenait le contrôle de la sono et attendait l’arrivée de Salan afin que les militaires s’assurent la direction de « l’émeute ». Salan intervenait en prononçant le nom de De Gaulle qui fut « spontanément » scandé par la foule. Un comité de salut public était proclamé contrôlé par les gaullistes et les militaires, présidé par le Général Massu commandant en chef des régiments de parachutistes et Léon Delbecque, tous deux hommes de main du général. 

Les mots d’ordres scandés étaient sans ambiguïté « Pflimlin démission ! » et « Algérie française ! « Vive de Gaulle ! » « Tout le pouvoir à l’armée ».

De Gaulle apparaît comme l’homme providentiel qui seul  peut dénouer la crise avec l’aide de l’armée.

De Gaulle attendait les nouvelles et rédigeait le 15 mai un communiqué. Loin de condamner  les séditieux,  le communiqué  fustigeait «  l’absence d’Etat ». Le général se déclarait prêt à assumer les « tâches de la République ».

Dans le même temps  le soulèvement  gagnait les garnisons de Corse. Jules Moch, ministre de l’intérieur ordonnait l’envoi de  la gendarmerie. En vain, préfets et généraux empêchèrent le débarquement des gardes mobiles. Le noyautage de l’administration et de la police par les hommes du général était une réalité qu’il dénonça, impuissant.

Le président de la République Coty et Pierre Pflimlin résistèrent dans un premier temps à la sédition et refusèrent les exigences de De Gaulle notamment la clause sur les peins pouvoirs  pour un an renouvelable. Les régions militaires, l’une après l’autre, se ralliaient aux séditieux et annonçaient leur intention de prendre Paris… si nécessaire.

De Gaulle rédigea un courrier à son fils Philippe. Les termes de cette lettre sont sans ambiguïté. Le gouvernement Coty n’ayant pas accepté « sa solution » le 20 mai, « le Sud marchera sur le Nord ».

La menace étant imminence et précise, le président Coty céda provoquant la démission de Pflimlin. Le 27 mai, de Gaulle vainqueur «  entamait un processus régulier nécessaire à l’établissement d’un pouvoir républicain….».

Et si Coty n’avait pas cédé ?.... «le processus » aurait été d’une autre nature.

La suite est bien connue. Appelé officiellement par Coty, le dernier président du conseil de la IVe République obtenait l’investiture de la chambre des députés le 1er juin et les pleins pouvoirs pour trois mois ; le temps de rédiger la constitution de la Ve République et la faire ratifier par référendum. Certains députés refusèrent de voter « le couteau sur la tempe » comme l’a déclaré Mendès-France. Ce n’était pas, comme une propagande bien comprise nous l’a longtemps servie, une formule à comprendre« au figuré ».

De Gaulle était prêt à tout pour revenir au pouvoir. C’est ce que retiendront nos historiens invités à l’émission de France2. Finie la légende rose du général de Gaulle ?

Ira-t-on jusqu’à réécrire les manuels d’histoire ?

Il est vrai que l’on a fait disparaître des questions comme l’étude de la IVe République, des programmes d'histoire des lycées. Les lycéens risquent de ne pas traiter la crise du 13 mai 58 . Un pur hasard ?

Nos élèves vont devoir subir encore longtemps les évocations lénifiantes sur « l’homme providentiel » qui aurait « empêché la guerre civile » et qui aurait concocté la formidable constitution de la Ve République.

Doit-on oublier qu’elle était aussi qualifiée de « coup d’état permanent »?

Les hommes, les régimes et leurs propagandistes peuvent gesticuler, l’histoire finit toujours par passer.

25 octobre 2010

En défense de l'enseignement de l'historie et de la géographie

Nous allons participer à l'Agora de l'Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Grenoble d'octobre 2010,  et y diffuser l'appel suivant, qui commence par la question :

"est-il devenu subversif et dangereux pour nous et nos élèves d'enseigner l'Histoire et la Géographie ?"

APPEL__Agora_Grenoble_octobre_2010

APPEL__Agora_Grenoble_octobre_2010

APPEL__Agora_Grenoble_octobre_2010

23 octobre 2010

la "brutalisation de la société"

La présentation par Serge Sebban du livre d'Enzo Traverso "la guerre civile européenne" qui fait le point sur le concept de la "brutalisation" de la société, éclaire la thématique des nouveaux programmes de 3ème et de première

Fiche_de_lecture__du_livre_d'Enzo_Traverso__la_guerre_civile_européenne

Fiche_de_lecture__du_livre_d_Enzo_Traverso__la_guerre_civile_europ_enne

Fiche_de_lecture__du_livre_d_Enzo_Traverso__la_guerre_civile_europ_enne

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